mercredi 3 septembre 2014

Comme promis...

Comme promis, je vous reparle du projet « Habitat partagé » auquel je participe.

Ma deuxième réunion avec le groupe a eu lieu jeudi dernier en soirée. Nous avons commencé par définir l’heure à laquelle nous pensions devoir aller nous coucher :-), autrement dit, jusqu’à quelle heure nous pouvions tenir !

Autant le dire tout de suite, nous éprouvons tellement de plaisir à discuter ensemble que nous avons eu beaucoup de mal à finir à l’heure et partir pour un gros dodo !

Afin de vous permettre de comprendre clairement de quoi il retourne, je vous livre ci-dessous la façon dont l’association des Colibris de Pierre Rabbi définit le concept d’habitat partagé :

« Spéculation foncière, paupérisation urbaine, crise des liens sociaux, pollution, sont autant de raisons qui ont amené des femmes et des hommes à monter un habitat groupé. Le principe ? Se mettre à plusieurs pour concevoir et financer son logement en y intégrant des valeurs telles que la solidarité, le respect de l’environnement, le partage ou encore la mixité sociale. »

Plutôt sympa, de prime abord, non ?

« Né en France dans les années 70, l’habitat groupé, qu’on appelait "habitat autogéré", se veut à contre-courant de l’habitat classique :
  • il est composé d’espaces privés (habitations ou appartements autonomes) ainsi que d’espaces communs (jardins ou salles communes), très important "privés" et "autonomes" !
  • il prône l’épanouissement de la vie sociale sans affecter l’intimité de chaque individu,
  • il nécessite la volonté de vivre de manière collective,
  • il suppose que les habitants soient les gestionnaires et les acteurs et de leur mode de vie,
  • il intègre une construction qui respecte la santé des habitants et la préservation de l’environnement,
  • il encourage une mixité sociale et générationnelle. »
   
Modèle actuel Modèle proposé
Individualisme Coopération
Perte de liens sociaux Échanges entre citoyens
Imperméabilisation des sols, destruction de milieux naturels, pollutions, etc. Réduire l’impact écologique
Ségrégation spatiale / cloisonnement des populations Mixité sociale et générationnelle
Spéculation foncière Mutualisation des moyens

Ceci étant dit, l’idée est belle, le projet intéressant, mais ce soir-là, les questions étaient les suivantes : Où ? Comment ? De quels moyens disposons-nous ? Quel projet précis définir ?

Pouh ! Il fallut d’abord se détendre un peu autour de thés, cafés et tisanes avant de s’y mettre…

Blur, Flat, Flowers, Home, Kitchen, Living

Ce n’est pas du luxe pour mes neurones endormis !

Un des couples présent nous a annoncé son désistement, car il venait de signer un accord avec un autre groupe d’habitat partagé. En effet, ils venaient de trouver une grande maison bourgeoise en parfait état sur 6000 m2 de terrain, comportant serres, vergers et potagers. Dommage, car nous apprécions ces deux personnes, mais nous ne sommes pas les seuls à vouloir monter ce type de projet et c’est bon signe, je pense.

Désistement supplémentaire du jeune couple qui nous avait proposé de mettre en œuvre notre projet chez eux, dans la mesure où ils disposent de nombreux bâtiments à rénover. La proximité de la route et l’ampleur des travaux avait rebuté la majorité d’entre nous.

Nous restons donc à 7 familles, dont 2 couples, car une femme s’est jointe à nous ce soir-là. Ensuite ? Je ne vais pas vous ennuyer avec le contenu précis de ce qui s’est dit, mais grosso modo, nous avons redéfini nos souhaits personnels, à savoir me concernant, un logement indépendant, peu cher, rapide à obtenir, sans travaux monstrueux, sur un terrain suffisamment grand pour accueillir tout ce que l’on souhaite faire et chacun d’entre nous… facile, non ?

En fait, je pense aux zomes.
  
Quelle est cette étrange créature ? 
Pas mal, non ?   Il s’agit d’un concept créé aux États-Unis dans les années 1960.  Le mot «zome» fut inventé en 1968 par Steve Durkee. 
Le zome est, habituellement, une habitation individuelle en bois et en forme de dôme partant d’un polygone régulier comme base. Le dôme est constitué de formes géométriques, les zonoèdres. Ces constructions peuvent se fondre dans le paysage (sic Wikipédia).

En fait, c’est l’un d’entre nous qui avait évoqué ce concept lors de notre précédente réunion. J’ai effectué des recherches, très intriguée par ce type d’habitat qui se construit facilement, rapidement et à moindre coût… en clair, ce que je recherche ! Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous devions nous mettre en quête d’un terrain où nous pourrions éventuellement installer des zomes, sans exclure la possibilité de rénover une maison ancienne ou grange se trouvant à proximité, dans le but, soit d’y habiter pour certains, soit de la dédier à des parties communes. 

Aussitôt dit, aussitôt pas fait, mais programmé pour la prochaine réunion ! En effet, à cette occasion, nous avons décidé de découvrir les différentes offres de notre région, dans le périmètre géographique qui nous intéresse et ce sera suivi d’un débriefing sérieux et surtout convivial…

Donc, je vous donne rendez-vous dans quelques temps, afin de suivre l’avancée de cette aventure :-)

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