Si vous voulez tout reprendre depuis le début, c'est ici.... Sinon, sachez que la publication de ce roman est imminente :-)
L’homme se lève, prend son sac et la suit.
Tout se fait naturellement, simplement.
-
Tu en as mis un de temps !
T’as une idée de l’heure qu’il…
Alian aperçoit soudain l’homme qui suit sa
femme. Il hésite. Un client ?
-
Je te présente Antoine. Il… Je
lui ai proposé de prendre son déjeuner chez nous à titre gracieux. Il…
-
Monsieur, bonjour. Je me
présente, Antoine Dufour. Votre épouse m’a gentiment invité à prendre mon repas
chez vous. Je peux, si vous le souhaitez, vous donner un coup de main avant que
les premiers clients n’arrivent. J’ai fait la plonge dans un grand restaurant
de la ville, durant quelques mois.
-
Non, merci. Sylvie, tu peux
m’accompagner en cuisine, s’il te plaît ?
-
Installez-vous à cette table,
Antoine, j’arrive.
Oui à la vie |
Tandis que le couple s’éloigne, Antoine
prend place tranquillement et s’amuse à observer les badauds. Certains
déambulent, se souciant peu de ce qui les entoure, cherchant juste à profiter
de la joie d’être avec leurs enfants, compagnes ou compagnons.
D’autres pensent également faire honneur à
la vie en accumulant l’achat de souvenirs dans les très nombreuses et tentantes
boutiques de la rue. Chacun trouve le bonheur là où il le cherche. A-t-il la
même valeur ? Procure-t-il le même sentiment de plénitude ?
Antoine sourit. Il connait les réponses. La
rue s’est chargée de les lui apporter. Aujourd’hui, il est serein. Il se
demande juste ce qui se cache derrière cette rencontre. De toute façon, il est
prêt. Il fait confiance à la vie. S’il est ici, c’est qu’il doit l’être.
-
Qui c’est ce type ? Où
est-ce que tu l’as connu et pourquoi tu l’as invité ?
C’est normal. Sylvie s’attendait à toutes
ces questions et elle s’empresse d’y répondre, tout en aidant son mari à
préparer les salades.
-
Tu comprends, quand j’ai
entendu la remarque de cet homme, ça m’a tellement indignée !
-
Oui, il y a des gens qui sont
tellement déconnectés avec la réalité qu’ils perdent toute humanité !
N’empêche, tu n’étais pas obligée de faire venir ce SDF ici.
-
Tu as raison, je ne sais pas
trop pourquoi j’ai agi comme ça…
-
Je ne me serais jamais douté qu’il
vive dans la rue, en tout cas.
-
Oui, c’est ce qui m’a intriguée
chez lui. Malgré ce qu’il endure, on dirait qu’il a su garder sa fierté, comme
si c’était un choix assumé pour lui d’être sans domicile. En fait, je crois que
je l’ai invité, parce que je voulais en savoir plus.
-
Tu lui donnes quel âge ?
-
Pas plus de quarante-cinq ans,
je crois.
Le carillon de la porte d’entrée se fait
entendre. C’est parti pour environ trois heures non-stop.
*****
-
De Compiègne ! Étranger !
Je n’y comprends rien !
Depuis que j’ai retrouvé mon chez-moi,
assise sur la banquette, les paroles de la patronne tournent en boucle dans mon
cerveau endolori.
-
Et l’autre bourrin qui est
arrivé pile-poil quand elle allait me dire son nom !
Je regarde mon portable, mais il demeure
désespérément silencieux, malgré les deux messages que je lui ai envoyés en
sortant du restaurant, dans une dernière tentative d’obtenir un nom.
-
Elle ne me répondra pas… son
mari a dû la museler. Elle a la trouille.
Pourtant, le peu que j’ai réussi à glaner
d’informations a décuplé ma motivation. Au fil de mes recherches et des
renseignements que j’obtiens, j’ai l’impression de peu à peu donner vie à mon
père.
J’ai l’intuition forte qu’il est toujours
en vie et que le fil qui nous relie n’est pas brisé. À moi de le remonter.
Les pièces du puzzle se mettent en place peu à peu. La motivation de Layane ne faiblit pas et Sylvie, pour une fois, a laissé parler son instinct. Reste à comprendre ce qui relie ces deux femmes sensibles et têtues.
Bon week-end, peut-être prolongé pour certains. Et si le temps est automnal, quoi de plus normal ? :-) Profitez-en pour prendre soin de vous et, le cas échéant, pour partager de chaleureux moments avec ceux qui vous sont chers.
Il va être publié très prochainement ? Chouette !
RépondreSupprimerTu me diras où ?
Je suis ravie pour toi de cette fin imminente.
Passe une douce journée.
Comme je suis contente de te revoir chez moi, Quichottine ! Je t'ai écrit en privé, mais je ne sais si tu as reçu mes messages...
RépondreSupprimerFin imminente, oui, je vous en informe très très prochainement !
Merci de ton soutien fidèle et très bonne journée à toi.